Dans un périple à l’Est du pays, le représentant spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations-Unies et Coordonnateur résident et humanitaire est arrivé ce lundi 21 mars 2022 au Tanganyika. Aussitôt à Kalemie, Bruno Lemarquis à la tête d’une forte délégation a rencontré le Gouverneur de province ad intérim Samba Kayabala Mony au Gouvernorat de province. Au cours de leurs échanges, ces deux personnalités ont largement évoqué des questions de sécurité notamment celles liées aux conflits intercommunautaires et au déplacement des populations dans cette province. L’objectif étant pour l’hôte de l’autorité provinciale de se rendre compte des problèmes réels auxquels est butée la province du Tanganyika notamment en ce qui concerne les besoins humanitaires.

« Je viens d’arriver dans le pays, c’est ma première visite pour me rendre compte des réalités du pays par moi-même, donc c’est une visite de plusieurs jours en Ituri, au nord-Kivu et au Tanganyika. Je ferai trois jours au Tanganyika afin de rencontrer les autorités en commençant par le Gouverneur, les autorités coutumières. Demain, nous serons à Nyunzu et à Kisengo pour voir la réalité, pour se renseigner sur des questions humanitaires y compris des questions des populations déplacées, leurs besoins humanitaires, pour me rendre compte par moi-même du travail des partenaires humanitaires qu’ils soient nationaux ou internationaux, et puis aussi discuter des questions de développement, des potentiels du développement économique de la province. Donc, l’excellente rencontre que nous venons d’avoir avec le Gouverneur, c’était un peu pour avoir un aperçu des problèmes et des opportunités de la province du Tanganyika » précise Bruno Lemarquis.
Nommé récemment en qualité du représentant spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations-Unies et Coordonnateur résident et humanitaire, Bruno Lemarquis succède à ce poste à David Mclachlan. Il prévoit, en dehors des entrevues avec les autorités, de se rendre personnellement dans le territoire de Nyunzu où la question de sécurité se pose avec acuité en raison de l’activisme des milices qui ne cesse de contraindre les populations au déplacement.
Jeannot MWILAMBWE à Kalemie